Le Comité européen des régions entame son mandat 2025-2030 avec une nouvelle présidence et des débats clés sur l’avenir de la politique de cohésion et le rôle des territoires dans l’Union européenne

Les 19 et 20 janvier 2025, le Comité européen des régions (CdR) a tenu sa session plénière inaugurale du mandat 2025-2030 au Parlement européen.
Une nouvelle présidence pour porter la voix des territoires
Le Comité européen des régions, qui regroupe 329 membres issus des États membres de l’Union européenne, dont 24 Français, a pour mission de défendre les intérêts des régions et des villes européennes. Ses membres sont des élus régionaux et locaux parmi lesquels pour la France : 12 représentant les Régions, 6 les Conseils départementaux et 6 les Villes. Le rôle du CdR est de formuler des avis et d’influencer la législation européenne afin qu’elle soit en adéquation avec les réalités locales.
Lors de cette session plénière, Kata Tüttő, ancienne adjointe au maire de Budapest (2019-2024) et membre du Parti socialiste européen (PSE), a été élue présidente du CdR pour un mandat de deux ans et demi. Elle sera ensuite remplacée par Juan Manuel Moreno, président de la Région Andalousie et membre du Parti populaire européen (PPE), qui occupera entre-temps la fonction de premier vice-président.
Un plaidoyer pour une politique de cohésion forte et décentralisée
Moment fort de cette session, l’intervention de Raffaele Fitto, Vice-président exécutif et commissaire européen à la Cohésion et aux Réformes, qui a rappelé l’importance du dialogue avec les collectivités locales pour façonner des politiques européennes adaptées aux besoins des territoires.
Les débats ont également porté sur les préparatifs du budget européen post-2027. Les représentants territoriaux ont réaffirmé leur attachement à une politique de cohésion solidement financée, avec une gestion décentralisée au plus près des territoires.
Cette session d’ouverture donne le ton des prochaines années : renforcer l’influence des régions et des villes dans les décisions européennes et s’assurer que la voix des territoires soit pleinement entendue dans les choix stratégiques de l’Union européenne.